Voilà la réponse que nous avions obtenue de notre échevin MR, en charge des finances de Neupré, lorsque notre petit groupe Ecolo s’était inquiété de l’éclairage public allumé sans raison.
Faisant fi de nos arguments en faveur de la biodiversité, invoquant un éventuel accroissement de l’insécurité (ce qui s’est avéré non fondé, selon un rapport de la police)… il semblait aussi ignorer que, non, l’énergie n’est pas gratuite : derrière le coût effectivement payé, il y a ceux liés au matériel nécessaire à sa production, aux éventuels combustibles (pétrole, gaz et uranium), sans oublier les êtres humains parfois honteusement exploités pour nous les fournir.
Les conditions internationales ont changé et, électoralisme oblige, la position de notre échevin a changé également… même si ce n’est pas l’argument avancé par les écologistes qui aura finalement convaincu, mais uniquement l’aspect financier. Le collège de notre belle commune a, « enfin ! » diront certains, décidé de couper l’éclairage nocturne entre minuit et 5 heures du matin, à partir de ce 1er janvier (vous l’avez peut-être lu aussi dans la Meuse, le 1er décembre 2022).
Mais, dans la pratique, l’aviez-vous remarqué, nous sommes presque fin février… et rien n’a bougé.
« C’est la faute à RESA, le gestionnaire du réseau », nous rétorque-t-on !
Même s’il est vrai qu’il n’est pas simple de modifier les équipements pour n’éteindre qu’une partie du réseau électrique, certaines zones étant parfois installées « à cheval » sur deux communes, nous restons convaincus que, si la majorité nous avait écoutés plus tôt, ces problèmes techniques rencontrés maintenant seraient déjà réglés depuis longtemps — et, pendant ce temps-là, la facture dont le montant, qu’on le dise ou non, est finalement réglé par les habitants de la commune, reste inchangée.
Ah ! qu’il est parfois difficile d’avoir raison avant les autres.